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 Matteo Asquasciati

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Matteo Asquasciati Empty
MessageSujet: Matteo Asquasciati   Matteo Asquasciati EmptyVen 21 Mar 2008 - 20:46

Un topic sur ce grand Doriano qui fait de superbes articles sur notre club sur goal.it

Quand j'aurais le temps, j'en traduirai ou au pire, je les posterai en italien ici
Citation :
La nuit magique de Matteo Asquasciati

Eux sont encore convaincus qu’ils sont supérieurs, donc il existe encore des probabilités pour que leur conviction les porte à croire qu’il ne s’est rien passé. Ce soir (mercredi) j’ai assisté, à San Siro, à l’affrontement inégal entre les Champions du Monde et l’espiègle équipe aux couleurs de l’arc en ciel, inégal parce que la seconde est une équipe sans soutiens politiques, mais apprenez parce que la Sampdoria met le cœur au lieu des bras longs, apprenez parce qu’….hier matin tout le monde me disait « Mais allez, il n’y a pas photo entre les deux équipes… ».

Et moi aussi je pensais qu’il n’y avait pas photo, alors que je regardais le « Tribale » danser et que le milanais à côté de moi, assez clairement, admettait le double score défavorable, soulignant que c’était momentané, alors que les joueurs rossoneri tombaient en pleine surface à chaque contact en simulant pour obtenir d’impossibles penalties…Que nous réservera la seconde période, me demandais-je à la mi-temps, après la superbe performance blucerchiata des 45 premières minutes ? Quelque chose d’incroyable, à se pincer pour le croire…



Certain, avant le match se rappelait du 3-2 de 1996-97…D’autres invoquait Toninho Cerezo de l’inoubliable saison….Moi, dans un froid début de journée, au milanais si sûr de lui, j’ai dit : « Enfiles toi la tête dans le sable et tu verras…Ce soir, nous avons rien à perdre…Rien de pire pour vous… ». A 18h j’ai quitté mon boulot en disant à mon collègue « J’y vais et j’espère qu’ils ne nous surclassent pas… » Lui, comme d’habitude, a simplement acquiescé.

Viendra, enfin, le printemps et le temps à Gênes comme chaque année reviendra serein et parfait. Le temple de San Siro peut-être plein à moitié, une belle différence avec ce que j’avais vu tant d’autres fois, mais très proche à ce 22 mars 1981 que souvent j’aime me rappeler. Aujourd’hui c’était le 19 : 27 ans moins trois jours plus tard….Tout pareil…Je l’ai observé pendant quelques minutes, immobile, hébété, alors que tout en haut retentissait, non pas le soutien des supporters rossoneri, mais clairement et distinctement un « Doria ! Doria ! » que faisait trembler les veines dans les poignets et les fondations du stade.


Un temple parfait : immense mais raisonnable. Normalement majestueux, et dangereux pour les adversaires : une certaine peur révérencielle, comme devant un autel…Pas ce soir…
La première fois dans ce stade, pour moi, c’était il y a vingt-sept ans et trois jours. Ce jour là, comme hier soir, il n’y eu jamais d’excessive désinvolture. Tout mon être est rempli de révérence et d’attention. Mais ce soir, je sens un parfum d’exploit, c’est comme cela depuis le début de la journée… Je parle à un client et je pense aux « Sept jour de Mai » (jeu de mots en référence à Christian Maggio (Maggio = mai en italien), buteur lors du derby victorieux face au Genoa, sept étant son numéro) et je pense que, peut-être, sur l’autel de San Siro s’est peut-être révélé un côté de mon caractère qu’en aucun autre moment de ma vie ne s’est mis à découvert. Et cet état de grâce que tous ceux présents – avec un cœur blucerchiato – vécurent ce dimanche là, par certains aspects fut unique et in-répétable Jusqu’à mercredi soir.

Et moi, ce soir là, alors que le match se finissait, j’avais la sensation que ce match n’aurait plus rien en commun avec aucune autre rencontre. Peut-être que j’avais raison, ou peut-être pas…Et alors que minute après minute, la Sampdoria grandissait, Ferroni, Logozzo, « Pappa » et Pezzella résistaient avec ordre aux offensives milanista, mais ce soir Lucchini, Accardi et Gastaldello n’ont-ils pas fait la même chose lors du final serré ? Redeghieri et « Micio » mordaient les chevilles adverses et donnaient de l’organisation au jeu, qu’ont fait Palombo et un monumental Volpi ce soir ? « Nanu » et Genzano servaient de tremplin pour les contre attaques de Gil et Alviero : mamma mia, je suis en train de regarder Maggio et Delvecchio, Sammarco, Bellucci ensuite…Tout revient un jour ou l’autre….

Et me vient alors à l’esprit : mais nous ? Mais nous jamais n’avons été distraits ou absents… La Sampdorianità est peut-être plongeon dans le passé qui souvent m’est contesté dans ma façon d’écrire en blucerchiato…. La Sampdorianità, c’était jeter 400 lires pour jouer la Sampdoria gagnant quand nous jouions à Milan…la Sampdorianità, en une phrase, c’est être réveillés dans une nuit milanaise par la chaleur du feu en vingt-quatre minutes et par le doux parfum d’un temps qui n’existe plus mais qui parfois est de retour…

1981, la première fois. 2008, l’énième. A minuit et cinq je franchis le seuil de ma maison padane (du Pô), dans une terre profondément milanista. La première chose que j’ai faite ? Exposer le drapeau blucerchiato sur le balcon. Ebbelin, le sentiment indissoluble…


Matteo Asquasciati
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MessageSujet: Re: Matteo Asquasciati   Matteo Asquasciati EmptyVen 11 Avr 2008 - 16:56

Citation :
<b>Tifocronaca Atalanta-Samp (Coppa Italia Primavera): Il Doria non è leggenda, è realtà
Dopo quattordici anni un trofeo torna a Genova, dai ragazzini una base da cui ricominciare.</b>

Il dieci aprile è una data particolare nella storia blucerchiata: mai, in quasi sessantadue anni, la Sampdoria è uscita sconfitta in questo giorno, sempre ha giocato in trasferta. Tante partite, molti pareggi - fra cui tre derby - tantissime vittorie memorabili: cominciarono Pinella Baldini e compagni, nell’ormai lontano 1949 a Padova, l’anno dello straordinario quinto posto, continuò il Doria dei sogni, quello di Ossi e Tito, undici anni dopo, vincendo a Bologna con un gol di Saetta Toschi, proseguirono i Ragazzi dei Tempi Bui nel 1966 con una doppietta di Salvi che permise di espugnare l’Ossola di Varese... Passarono ventuno anni, ma come dimenticare il 10 aprile del 1988? Era l’anno della seconda Coppa Italia, Vialli ed un rigore di Fuffo Bonomi permisero alla Sampdoria di espugnare l’Olimpico di Roma con i giallorossi attoniti ad osservare una squadra blucerchiata che stava pian piano diventando grande. Passando attraverso la doppietta di Enrico Chiesa in casa dell’Inter nel 1996, la Primavera di Fulvio Pea non ha voluto essere da meno...

Sono due giorni che in Lombardia piove ininterrottamente, sembra di stare in Finlandia, ma stasera a Bergamo non potevo proprio mancare... Ore diciotto e diciotto minuti: “Matteo, dove vai?”, la voce del mio socio anziano rimbomba per tutto il ventesimo piano del grattacielo, mentre mi sto infilando il giubbotto. “E’ giovedì, c’è la riunione con i collaboratori...”. Una stretta alla mano, come se non avessi sentito... “Un appuntamento con il passato, devo andare, altrimenti trovo coda in tangenziale...”. Il mio socio scuote la testa: “Ma non gioca la Sampdoria, oggi!”. Infatti, che ne sa lui di questi ragazzini che mi stanno riportando dove da troppi anni desidero tornare? “Non ha importanza, ci vediamo domani...”.

La corsa, la solita innamorata, folle corsa di ogni volta che inseguo il Sogno durante un giorno della settimana che non sia la domenica, sorpassi in corsia di emergenza a Dalmine mentre i rallentamenti diventano coda, nella speranza di non incrociare una pattuglia della stradale proprio mentre le macchine inchiodano, quindi il casello, finalmente, il parcheggio, i quattro passi inzuppati verso lo stadio Brumana... Ed una sorpresa, di fronte a me, la curva Bergamasca finalmente presente, anche se non nel loro settore: striscioni, cori, fumogeni e un lunghissimo “Libertà per gli Ultras” durato per quasi tutti i primi dieci minuti di gioco... Bellissimo, rivederli. Forse non più amici o, forse, sì... Ma dove sono i Nostri? Le macchinate degli UTC? Probabilmente han trovato i miei stessi problemi, solo che loro vengono da più lontano.

La partita comincia, soporifera, esattamente come all’andata. Fino alla mezz’ora. Eccoli i Nostri! Entrano, posizionano lo striscione, iniziano a sventolare le bandiere, un “Doria! Doria!” colossale scuote la notte brumosa del Brumana. I ragazzini lo sentono, si scuotono, Gianluigi Bianco scuote il palo su punizione. Eccolo il futuro, mi rendo conto. Questo ragazzo è pronto: lo osservo tutta la partita, è forse l’unico, insieme ad un altro di cui parlerò alla fine, ad essere maturo per la Prima Squadra. E’ da quando andò via Hans Peter che cerchiamo il suo erede. Non solo Bianco lo ricorda fisicamente, non solo nel modo di giocare, soprattutto lo ricorda nel piglio e nella voglia di sfondare. Dopo Briegel, il nulla: segnatevi questo nome sul taccuino, secondo me l’abbiamo trovato.

Occasioni da una parte e dall’altra, un rigore sbagliato da Marilungo, il rischio di vincere e quello di capitolare... Ma stasera è destino che vada in un certo modo... Qualcuno ricorda il Torneo di Viareggio del 1986? Qualcuno ha presente lo stadio dell’Entella Bacezza, il Comunale? Tutto iniziò lì, proprio lì, a Chiavari, sempre di giovedì. Era un freddo 30 di gennaio, l’avversario il Dukla Praga: esordiva in Primavera un ragazzo arrivato in prestito dal Bologna, destinato a far la storia tra i pali della Sampdoria. La partita fu una sofferenza, finita uno ad uno, ma i ragazzi andarono avanti fino al sabato successivo quando, allo Stadio dei Pini di Viareggio disputarono la semifinale contro il Milan. Era la Sampdoria Primavera di Ganz e Piantanida, di Paganin e Pecoraro, di Fornò e di Pagliuca. Proprio il portiere fu protagonista del match con i rossoneri, parando l’impossibile, ma soprattutto fermando con una prodezza ai calci di rigore su tiro di un tal Di Marco, mi pare si chiamasse, la corsa del Milan. Stasera, quando ho visto Fiorillo neutralizzare i primi due calci di rigore atalantini, spianando la strada al successo blucerchiato ho ripensato a quell’otto febbraio di ventidue anni fa. Non importa quel che accadrà, eccolo il secondo ragazzo pronto per il grande salto. Mi fa tornare in mente i sogni...

Sono quasi le due del mattino, sono qui a scrivere, mentre fuori, sul balcone, una bandiera sventola sotto la pioggia: forse interesserà a pochi, ma un trofeo da domani farà bella mostra di sé in Corte Lambruschini. E’ da qui che dobbiamo ripartire per tornare dove lasciammo, guarda caso i ragazzini hanno vinto proprio quel che Noi abbiamo sempre amato di più: la Coppa Italia. Per far ripartire la Storia, per ribadire, una volta di più, che la Sampdoria non è leggenda, ma realtà...

Matteo Asquasciati
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